Charles Mingus

Citation :

Né à Nogales, dans l’Arizon, il grandit à Los Angeles.
Il étudie le violoncelle, mais après avoir entendu Duke Ellington à la radio, et parce qu’il ne peut pas être musicien classique à cause du racisme, il se met à la contrebasse pour devenir jazzman.
Au début des années 40, il joue avec Louis Armstrong, Kid Ory... puis avec Lionel Hampton, Art Tatum, Bud Powell, Charlie Parker...
En 1953, il participe au concert mythique à Toronto avec Charlie Parker, Bud Powell et Max Roach.
Il entre pour quelques temps dans l’orchestre de Duke Ellington, mais doit le quitter pour une sombre histoire de bagarre sur scène.
Il crée ensuite le Charles Mingus and His Modernists, et compose ses premières oeuvres expérimentales.
En 1960, il organise un "festival de rebelles" [Newport Rebels]" où participent de nombreux musiciens: Max Roach, Coleman Hawkins, Jo Jones, Ornette Coleman...
Au début des années 60, il joue aussi souvent du piano.
En 1962, il enregistre "Money Jungle" avec Duke Ellington et Max Roach.
En 1971, il publie son autobiographie "Beneath the Underdog" et se retire de la scène.
Atteint de la maladie de Gherig [dégénérescence musculaire], il meurt au Mexique en 1979.
Charles Mingus avait la réputation d’avoir un caractère difficile, mais il avait surement de bonnes raisons...
Il est l’un des plus grands compositeur et contrebassiste du siècle.

C'est par ce grand monsieur que j'ai appris il y a 10 ans à apprécier le jazz à sa juste valeur....... De Pithecanthropus Erectus à Mingus, mingus, mingus,... en passant bien évidemment par Ah Um et blues and roots c'est que du bonheur !!!

Brillantissime contrebassiste et compositeur, qui de par sa réputation d'homme trés violent m'a toujours effrayé à travers sa musique
D'un point de vu personnel, je trouve que sa musique est trés caractéristique de sa personnalité coléreuse.

Bonjour les amis du jazz,

Mon premier disque de Mingus, ça a dû être Blues and Roots, incluant le fameux Moanin' ... Et puis j'ai découvert Tijuana Moods et ses musiques ramenées d'un séjour en cette ville frontière. (une réédition offrant deux cd avec plein de prises "alternate", une sorte d'album en double en fin de compte) Et j'ai dû en rester là jusqu'au jour où j'empruntai, pour voir, à ma médiathèque locale, The black saint and the sinner lady. :)
Un chef-d'oeuvre
Une danse
Un amour impossible

Une perte d'attaches, des ailes qui poussent et le tragique de nos vies qui me sourit.